Comme on pouvait s’y attendre, les licenciements ont commencé à la société guinéenne de palmiers à huile et d’hévéas (SOGUIPAH). Selon une note de service transmise à Guineenews, 18 travailleurs tous profils confondus ont été notifiés de leur limogeage.
Il s’agit là d’une première vague qui cible des travailleurs dont le tort serait de s’opposer à la malgouvernance dans l’entreprise. « La première liste partielle de licenciement du collectif des travailleurs de SOGUIPAH, qui ont dénoncé la mauvaise gestion de Michel Bemy et de son comptable Gnan Gamys en complicité aussi du gouverneur de N’Nzérékoré », affirme notre source.
Joint pour recouper l’information, le directeur général de la SOGUIPAH confirme le licenciement qui, selon lui « est une décision gouvernementale qui consiste à transférer la direction générale à Dièké et à ne pas renouveler les contrats à durée déterminée…».
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A la question de savoir ce qui pousserait des titulaires de CDI qui ne sont a priori pas concernés par le dégraissage, Michel Bemy répond que ces derniers «sont manipulés». Pendant que ceux-ci dénoncent «une mauvaise gestion de l’entreprise».
Pour rappel, depuis plusieurs mois, une crise mine la SOGUIPAH où la direction générale qui annonce des réformes salvatrices pour redresser l’entreprise, est accusée de malversation par des responsables et autres travailleurs. Parmi ces derniers, près d’une vingtaine sont licenciés et désormais interdits d’accès au sein de l’entreprise.
Et coïncidence ou pas, récemment, la société SOCFINCO a mis fin à un contrat d’assistance technique qu’elle avait avec la SOGUIPAH depuis plusieurs décennies
