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L’Harmattan Guinée et l’Italie célèbrent la Journée internationale de l’Enfant africain 

La République de Guinée, à l’instar des autres pays du continent, a célébré la Journée internationale de l’Enfant africain ce mercredi 16 juin 2021. Dans la dynamique de cette commémoration, la maison d’édition l’Harmattan Guinée, en collaboration avec la Coopération italienne, a organisé une séance de lecture à l’intention des élèves cet après-midi.

Cette activité s’est tenue au pied du monument de Nelson Mandela érigé non loin du Pont 8 novembre, à l’entrée du centre-ville de Kaloum. Un choix loin d’être fortuit. Pour rappel, ce monument a été inauguré le 16 juin 2017 lors du mandat de Conakry, capitale mondiale du livre.

« On a voulu donc faire coïncider cette belle journée avec l’enregistrement des naissances. Parce qu’un enfant, lorsqu’il est né, il a droit à un acte de naissance. Or, nous constatons que beaucoup de personnes, faute d’actes de naissance, ne peuvent avoir ni de pièces d’identité, ni de passeports. Ainsi, ils deviennent comme des apatrides, parce que n’ayant pas de nationalité », a indiqué le directeur général de l’Harmattan Guinée.

« Et nous, au niveau des éditions l’Harmattan, nous accompagnons tout ce qui est qualité, tout ce qui est éducation. Un enfant qui n’a pas d’acte de naissance ne peut pas aller à l’école. Voilà ce qui nous motive aujourd’hui à nous associer aux ONG italiennes pour célébrer cette journée et dire que nous avons aussi notre responsabilité pour accompagner la mobilisation sociale autour de cette question », a motivé Sansy Kaba Diakité.

Pour sa part, l’ambassadeur d’Italie a présenté les avancées du projet sur l’enregistrement des naissances à l’état-civil, projet financé par son pays et mis en œuvre est confiée à des ONG avec lesquelles collabore l’Harmattan.

Évaluant la portée de ce processus, le diplomate italien dira que celui-ci permet à la Guinée d’amorcer des progrès tant au niveau administratif qu’au niveau des citoyens. C’est pourquoi il en a invité à une prise de conscience individuelle et collective en enregistrant les enfants à la naissance.

De son côté, Mme Bountouraby Adama Sylla, superviseure de l’ONG Sant’Egidio dans le cadre du projet Droit au nom (Dan) a décliné les objectifs de cette structure visant à augmenter le taux d’enregistrement à la naissance.

Par ailleurs, elle a indiqué que la journée de ce mercredi 16 juin devrait être mise à propos pour évaluer les avancées et statuer sur ce qui reste à faire dans la garantie de ce droit le plus élémentaire : celui d’enregistrer les enfants à la naissance.

A rappeler que plusieurs interventions ont ponctué la rencontre, dont celle du représentant du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation et celle du représentant de la ministre de l’Action sociale et de l’Enfance.

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