Un calme précaire règne à l’hôpital Ignace Deen, dont certaines parties de la cour sont jonchées de vitres brisées. Un groupe de médecins et d’autres professionnels de la santé se distingue à l’entrée des urgences, arborant des traits tirés qui témoignent de la fatigue, laissant supposer une nuit longue.
Aucune information officielle n’a été communiquée. Cependant, nos sources indiquent que l’hôpital a reçu des dépouilles et des blessés, parmi lesquels les cas les plus graves (niveau 3) sont hospitalisés. Il est à noter que les blessés légers ont été dirigés vers d’autres structures de santé, notamment les centres médicaux communaux.
Concernant la communication, nos sources rapportent que le gouvernement aurait donné des instructions strictes stipulant que « ce sont les hautes autorités qui sont habilitées à communiquer sur les événements ».
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En attendant, ce lundi se distingue à Kaloum. La ville, dont la partie nord-ouest est toujours dominée par une épaisse colonne de fumée noire provenant du dépôt de carburant incendié, présente un aspect des plus inhabituels. Les ambulances, ainsi que d’autres véhicules administratifs et de sécurité, constituent les rares usagers de la circulation, en plus des motards.