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Arrêt sur image : tout le monde le regarde et ceux qui doivent l’enlever ne  le voient pas !

Nous sommes sur l’autoroute, à hauteur de la gare routière de Madina.  On voit là, un poteau d’éclairage public arraché de son socle et étalé de tout son long sur le terre-plein central. Comme un enfant bordé par sa mère, il est laissé là, à ‘’dormir’’ profondément, depuis… un an déjà ! Eh, oui, tout ce temps, couché, en pleine ville, sur une route parmi les plus densément fréquentées de la capitale !

Si nos souvenirs sont exacts, c’est bien dans la première semaine du mois d’août 2020 que ce poteau s’est écroulé. C’est un camion qui l’a embouti et mis à terre. Le chauffeur, jamais identifié, n’a pas attendu que la police arrive pour le constat d’usage. Il est parti, sans laisser de traces, avec son camion probablement ‘’mutilé’’, au regard de la hauteur du poteau déraciné et de la violence supposée du choc.

Dans un premier temps, le lampadaire dans sa chute était légèrement en oblique par rapport à la chaussée. Ce qui rendait la circulation dangereuse à sa hauteur, parce que sa partie haute, de par sa configuration, risquait d’accrocher les véhicules de passage, surtout ceux qui circulent du côté du terre-plein.

Face à ce risque patent, le commissariat spécial de la routière de Matam, dont c’est la zone, a joué le rôle de protecteur des usagers qui est le sien. Il a mobilisé un important effectif pour placer ce lourd et long poteau, dans sa position actuelle.

Depuis lors, plus rien ne se passe. Personne ne lève le petit doigt. Le poteau est toujours là et nombreux sont ceux qui le longent aujourd’hui, sans même le voir !

Attend-on qu’on retrouve l’auteur de l’accident pour rouvrir le dossier ? Serait-ce à l’EDG, aux TP, à l’urbanisme, à la mairie ou au gouvernorat d’intervenir ou, dernière question à faire sourire de gêne, voudrait-on que la police routière place le poteau en fourrière ?

Autant de questions, sans réponse. Du moins, jusqu’à maintenant.

C’est quand même trop, avouons-le, d’attendre un an pour dégager une telle masse de métal et de béton, d’un endroit aussi exposé que celui-là.

Il y va de la qualité de l’environnement, mais aussi et surtout, de l’image de notre capitale.

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