Le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Boubacar Yacine Diallo était l’invité de l’émission Mirador de Fim FM, de ce mercredi 25 août 2021. A cette occasion, plusieurs sujets ont été abordés par les chroniqueurs de cette radio et leur invité de prestige.
Interrogé sur la presse écrite en Guinée, Boubacar Yacine Diallo dira : « J’ai une déception en ce qui concerne la presse écrite. Elle existe depuis 1991-9192. [Mais], la Guinée n’a pas réussi à avoir un seul quotidien. J’en ai honte. Et malheureusement, c’est qu’il y a plus de journalistes que d’organes parce qu’en Guinée, c’est un journaliste qui est l’organe. C’est une critique qu’on me fait en disant que je n’ai pas voulu donner des cartes à des journalistes qui travaillent pour des entreprises de presse qui n’ont pas de siège.
Pour moi, une entreprise qui n’a pas de siège n’existe pas. C’est élémentaire ça quand même. Je me suis amusé même à leur dire où est–ce qu’on vous dépose la publicité parce qu’aucun annonceur ne vous amène la publicité par internet. Il faut qu’il s’assure que si sa PUB ne passe pas, il a au moins un endroit où aller réclamer. Parce que tout simplement c’est la conséquence de la manière dont la subvention est répartie depuis le début. Elle a fait éclater la presse en des petits groupuscules dirigés par des individus. Chaque journaliste est patron. C’est une exception guinéenne, il faut arrêter ça ».
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Au passage, Boubacar Yacine Diallo a salué la gratuité de la carte de la presse et s’est réjoui de se sécurisation Selon lui, le système mis en place permettra au journaliste de recevoir “un sms avec son nom et le numéro de sa carte personnellement parce que la carte est sécurisée. Et je suis heureux que Lamarana Yembering relève que cette carte est sécurisée parce que quand vous scannez le code QR, vous voyez les données qui apparaissent et on ne peut pas la modifier », se réjouit-il.
Pour finir, Yacine Diallo regrette le retard de la distribution des cartes. Cela est dû “aux soucis que la société qui fait les cartes [a rencontré car] elle achète ses intrants en Afrique du Sud. Et avec le coronavirus DHL, il arrive que les intrants ne viennent pas et l’imprimerie a beaucoup de problèmes.
(…) Il y a eu un retard que nous regrettons mais qui est indépendant de notre volonté et probablement même de la volonté de l’imprimerie. Mais je vous garantis que les 930 journalistes marchent avec leurs cartes sur Conakry. »