Interdits de circuler sur certains tronçons de Conakry, les conducteurs de moto à trois roues ont entamé depuis quelques jours des procédures auprès des autorités pour avoir une autorisation de circuler librement sur les différents artères de Conakry.
Pour eux, les raisons sont simples. Kader Bangoura est le coordinateur général des tricycles de la commune de Dixinn. Selon lui, plusieurs dizaines d’engins de ce genre ne peuvent circuler sur un seul tronçon. « La route Lambagni-Madina, c’est un tronçon qui est très utilisé actuellement par les tricycles. Imaginez–vous plusieurs dizaines de tricycles roulent sur une seule route. C‘est très compliqué. Pour aider la population, nous les syndicats avons essayé de demander à l’État de nous aider à avoir l’autorisation de rouler sur les autres tronçons. Comme ceux de prince. Même si ce n’est pas l’autoroute mais ceux de prince quand même. Donc, nous avons en parler à nos chefs à nous aussi qui doivent se déplacer pour aller voir les autorités pourvu qu’elles nous acceptent de rouler sur les autres tronçons« , dit il.
Cependant, plusieurs personnes se plaignent de leur façon de conduire comme les chauffeurs de taxis à quatre roues mais également des voitures personnelles. Selon eux ces taxis à trois roues ont une mauvaise façon de conduire.
Parlant de leur façon de conduire, Aliou Bah, conducteur de tricycles rejette en bloc ces accusations : « Ce que racontent ces taxi–maitres ce n’est pas vrai puisque nous sommes tous dans la circulation. Ils sont fâchés parce que les gens les ont abandonnés. Pourquoi parce qu’ils coupent des tronçons pourtant nous quand on dit, on part à telle destination, c’est jusque-là. Raisonspour laquelle les gens les ont laissé pour emprunter ces tricycles et eux, ils nous en veulent pour ça. Ce sont juste des saboteurs« , explqiue-t-on.
Contrairement à certains, plusieurs passagers militent en faveur des conducteurs de tricycles. Car selon eux ces tricycles sont un moyen de transports favoris de plusieurs habitants de la capitale guinéenne puisqu’ils permettent, disent–ils, d’éviter aux usagers les embouteillages qui se forment pendant les heures de pointe sur les routes de Conakry.
Ainsi, même si cette autorisation venait à être accordée aux conducteurs des tricycles, les autorités devront tout de même mettre les bouchées doubles afin de mieux réglementer leur secteur car souvent ils sont auteurs de plusieurs accidents, estiment certains citoyens.