Poursuivi pour abus de confiance et rébellion par ETS Alsény Bangoura et associés, Lounceny Nabé et la Banque Centrale ont été appelés à comparaître, ce lundi 23 mai 2022, au TPI de Kaloum.
Dès l’entame de la procédure, le juge a constaté l’absence des prévenus devant comparaître. Ce qui n’est pas d’ailleurs une première depuis le début de la procédure. Selon le procureur, « le prévenu brille par son absence depuis le début de cette procédure. Son avocat affirme qu’il est malade sans aucun document légal qui le prouve. Je demanderai que le tribunal décerne un mandat d’arrêt ou d’amener contre Lounceny Nabé et vous le verrez tout de suite bien portant devant ce tribunal « , a lancé le représentant du ministère public.
Suite à cette demande, le juge a mentionné que c’est tout à fait légal de décerner un mandat contre un prévenu en matière de citation directe. Cependant, le tribunal doit s’assurer que le parquet a fait des diligences nécessaires.
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Au cas contraire, il ne pourrait décerner de mandat d’arrêt ou d’amener contre un prévenu, « Vous solliciter qu’on décerne un mandat d’arrêt ou un mandat d’amener contre M. Lounceny. Prouvez au tribunal qu’il a été informé de la tenue de l’audience. Tout ce que je demande au ministère public, c’est de m’envoyer des actes d’huissier prouvant au tribunal que M Lonceny a été informé de la tenue de cette audience. Si cela est fait, légalement, on décerne mandat d’arrêt contre lui. Je ne peux pas décerner de mandat, pendant que je n’ai pas la certitude que le prévenu lui-même est informé de la tenue de l’audience« , a exigé le juge.
A rappelé que dans ce même dossier, mais avec une autre constitution, un mandat avait été décerné contre l’ancien gouverneur de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG).
En attendant, le tribunal a renvoyé à une date ultérieure l’affaire pour la citation régulière de Lounceny Nabé.