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TPI de Kaloum: la partie civile blanchit Bobody

A la barre du tribunal de première instance (TPI) de Kaloum le mercredi 10 avril, le riche homme d’affaires Aboubacar Bobody Camara a comparu en compagnie de son frère Salifou « Papin » Camara et de  sa mère Hadja Mabinty Yattara.

Accusés de  »violences, menaces, injures et vol », les prévenus ont tous nié les faits. Aboubacar Bobody Camara a dit et réitéré qu’il n’avait rien à voir dans cette affaire. «La concession n’est pas pour moi, pourquoi je ne m’y suis pas intéressé… C’est une concession familiale que j’ai quittée depuis 1998. Elle est la propriété de mon grand-père et je ne fais pas partie des héritiers de première ligne», s’est défendu Aboubacar Bobody Camara.

A la barre, la partie civile madame Camara Yarie Kéita a presque confirmé les propos de l’homme d’affaires. « Je n’ai rien contre Bobody », a dit la partie civile. « Ce sont ses parents qui ont mis son nom dans cette affaire pour que la justice soit influencée», a poursuivi madame Camara Yarie Kéita. A plusieurs reprises, la veuve a réitéré qu’elle n’a rien contre Boboy avec qui elle n’a d’ailleurs jamais parlé depuis le début de l’affaire.

Sauf que c’est le nom de Bobody qui figure dans le rapport d’un huissier de justice qui a fait des constats  dans la maison où les 33 mille dollars (soit 302 millions francs guinéens, selon les estimations de l’avocat de la partie civile), 3 millions CFA et 2 millions de francs guinéens ont disparu, selon les dires de la partie civile.

Pour l’avocat de la partie civile, Bobody est bien un de ceux qui ont poussé Salifou Papin Camara à agir. Mais pour la partie civile, elle-même, elle ne saurait dire si c’est Bobody lui-même qui a instruit son jeune frère. S’il y a une personne qu’elle accuse, c’est bien Salifou Papin Camara. «Salifou Camara a défoncé ma porte pendant que j’étais absent. Il a  fait sortir les objets qui se trouvaient dans la maison », a accusé la femme du défunt oncle de Bobody.

Si les explications de la plaignante peuvent justifier l’infraction de vol, elles ont eu du mal à établir les accusations de menace et de violences. «Leur sœur s’est opposée à ce que je mette ma maison en location», a dit Yarie Kéita en répondant à une question portant sur la menace.

L’affaire a été renvoyée au 8 mai prochain pour la suite des débats.

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