Le juge d’instruction du Tribunal de Première Instance (TPI) de Dixinn a rendu une ordonnance de non-lieu partiel contre les responsables du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) notamment son Coordinateur national Oumar Sylla dit ‘’Foniké Manguè’’ et Ibrahima Diallo, responsable des opérations. Sur dix chefs d’accusation, sept ont été abandonnés.
Interrogé ce mercredi 9 novembre par nos confrères de la radio Fim Fm dans l’émission ‘’Mirador’’, l’un des avocats du FNDC, Me Salifou Béavogui a rappelé que ses étaient poursuivis pour «pillage, destruction des biens publics et privés, incendie volontaire, coups et blessures volontaires, provocation à un attroupement, outrage à agent (…). Sur les dix infractions, on se retrouve à trois à savoir participation à une manifestation interdite et complicité, coups et blessures volontaires et incendie volontaire. Ces faits ne sont pas établis ce qui prouve que le dossier est vide. Il faut que cette ordonnance soit suivie d’un procès».
Poursuivant, il a rappelé que ses clients ont décidé de continuer la grève de la faim jusqu’à ce qu’une date de leur procès soit communiquée. «Il a fallu qu’ils déclenchent une grève de la faim pour qu’une ordonnance intervienne après 100 jours de détention injuste et arbitraire. Mes clients sont malades et la grève de la faim vient aggraver leurs maladies. Il s’agit d’obliger l’appareil judiciaire à bouger progressivement pour l’ouverture de leur procès ou de leur remise en liberté (…). Si la justice est juste, équitable et transparente, sans influence, à travers les éléments du dossier, nous allons aboutir à une relaxe pure et simple…», a-t-il dit.