Le pont Paul kagamé a été inauguré, en grande pompe, le 18 avril 2023, par le président de la transition, le général Mamady Doumbouya, en compagnie de son homologue rwandais. A cette occasion, la nouvelle ‘infrastructure a été dédiée à cet hôte de marque, en témoignage de l’amitié que lui voue notre pays. Ainsi cet ouvrage a-t-il porté son nom. Mais, aujourd’hui, il est en passe d’être transformé en point de vente par des marchands. En effet, sous le pont, des femmes, pour la plupart, sont installées avec leurs articles, au vu et au su des forces de sécurité postées à l’alentour. Le danger est que ces vendeuses sont en majorité, exposées aux risques d’accidents à cause de leurs installations au près des carrefours du pont.
Suite à cette situation, plusieurs marchandes, notamment Fatoumata Bangoura, ont témoigné qu’elles sont « installées là, sans l’avis de personne. Seulement, il faut être vigilant à l’arrivée des policiers.» Par contre une vendeuse, sous couvert de l’anonymat, a révélé «qu’elles sont installées là, moyennant quelque chose, dans le but de faciliter leur vente.»
Selon le commissariat urbain de Kagbelen, le pont Paul kagamé n’est pas un lieu de vente, encore moins un marché. C’est pourquoi, il est constamment en guerre contre ces marchandes. Pour preuve, il lance régulièrement des opérations de déguerpissement. C’est ainsi qu’il a saisi plusieurs marchandises au cours des descentes effectuées sur les lieux.
Pour Alhassane, président du syndicat des commerçants, « ces femmes vendeuses sont installées là, sans l’avis de personne. A son tour, le président de la délégation spéciale de Kagbelen déclare que « ces vendeuses ont toujours été sommées de quitter les lieux, mais en vain, jusque-là. Néanmoins, dira-t-il, les dispositions sont en train d’être prises pour dégager définitivement les lieux, assurer la fluidité de la circulation et prévenir les accidents.
Espérons que cette solution ne va point tarder.