Le retour à l’ordre constitutionnel n’est pas une initiative exclusive de la junte au pouvoir à Conakry. Le Colonel Doumbouya l’a clairement exprimé lors de son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies, tenu ce jeudi 21 septembre.
« L’administration de la transition que je dirige a méthodiquement établi des objectifs clairs, suivant un ordre précis : le social, l’économie, puis le politique », a déclaré le leader de Conakry.
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Auparavant, l’ancien légionnaire s’est attaqué aux grandes puissances : « … ce sont les mêmes nations qui prônent la démocratie et la transparence, tout en dénonçant la mauvaise gouvernance et la corruption, qui dictent les règles. En coulisses, elles exercent des pressions pour nous contraindre à céder notre patrimoine dans des contrats léonins… »
Ces manœuvres ont réussi à faire plier « certains dirigeants, y compris certains de mes prédécesseurs », a-t-il accusé. Puis il a poursuivi : « Cela s’explique par leurs vulnérabilités, les pressions auxquelles ils étaient soumis, les scandales qui les entachaient, ou encore leurs ambitions politiques. »
Bien qu’il comprenne cette démarche, il a précisé qu’il ne l’approuvait pas. En outre, il a admis qu’il pourrait rencontrer des difficultés pour mener à bien les réformes entreprises par son gouvernement…
