Présentée comme la réunion de la dernière chance, la rencontre entre la délégation syndicale de CDM-CHINE et la direction générale de ce lundi n’a pas suffi pour aplanir les divergences. Avec tous les efforts, l’inspection générale du travail a réussi tout de même à arracher une autre rencontre demain mardi.
La réunion entre la direction et le syndicat des travailleurs CDM-CHINE ne peut pas être considérée comme une réussite. Bien que pour l’instant l’échec n’est pas officiellement déclaré. Surtout que l’inspection du travail a arraché un sursis aux protagonistes, alors que le préavis devrait prendre fin ce 25 octobre à zéro heure.
D’ailleurs, tout porte à croire que la suite s’annonce encore plus difficile. En tout cas, «dès qu’on a attaqué le 1er point du préavis, c’est sur ce point qu’on s’est séparé. Finalement, l’inspecteur a dit que comme la direction n’est pas prête à donner de réponse par rapport à ce point, de rentrer pour se retrouver demain», confie notre source.
Du côté des travailleurs, les quelques engagements pris par la direction ne suscitent pas d’enthousiasme. Au contraire, «il faut le dire, il n’y a pas d’entente », déclare un syndicaliste au téléphone de Guineenews. Avant d’annoncer que «finalement, la grève aura lieu ».
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Néanmoins, « les avancées qu’il y a eues lors des négociations, les travailleurs vont être informés par rapport à ça », tempère-t-il. Avant de prévenir que «ces points ne vont pas satisfaire les travailleurs».
Poursuivant, notre source rappelle «qu’on s’est quitté la dernière fois pour que la direction puisse régulariser la situation du remboursement des indemnités indûment prélevées et le paiement des 5% qui n’ont pas été augmentés durant 2021». Et d’ajouter que «quand la direction est venue, on a fait deux heures en train de tourner en rond, autour de ces points. Finalement ils ont dit qu’ils vont donner ça en deux tranches. La première partie, le 5 novembre, la deuxième partie le 10 novembre toujours».
Une maigre avancée théorique que le syndicat ne prend pas pour acquis pour l’instant, «comme il y a une crise de confiance entre la direction et les employés », justifie notre interlocuteur.
Pour ce qui est des points de revendication du syndicat, à écouter madame Dora de la direction générale, le syndicat n’a pas tort de considérer que la grève est quasi-inévitable. Jointe au téléphone, elle estime que «les 300% d’augmentation, on va négocier mais, ça c’est difficile ». Du coup, même si notre interlocutrice confirme que les négociations continuent et promet que des efforts vont être faits par la société, le moins qu’on puisse dire c’est qu’un accord avec les travailleurs de CDM-Chine n’est pas à portée de main.
