C’est ce mardi 17 août 2021 qu’ont démarré les opérations d’immatriculation et de ré-immatriculation des engins roulants à Kankan. La Conseillère Technique Hadja Marie Mansour au nom du ministre des Transports, a mis à profit cette cérémonie pour égrainer certains avantages aussi bien pour les détenteurs des engins roulants que pour le trésor public guinéen.
« Le gouvernement guinéen a jugé opportun d’immatriculer et de ré-immatriculer les engins roulants pour disposer d’une statistique fiable du parc automobile que nous ne disposions plus depuis 1992. Avec des documents numérisés et plaques sécurisées intégrant des QR Codes, les engins sont plus en sécurité et traçables par les services de sécurité en cas de vol. Enfin, avec cette nouvelle manière, les recettes de l’Etat sont plus sécurisées car les paiements se feront désormais dans les banques », a indiqué la conseillère technique du ministre des Transports.
Dans le même sillage, Djemory Doumbouya, le Directeur Général du projet DST-Guinée (Document Sécurisé de Guinée), s’est réjoui du début de ces opérations à Kankan. Car selon lui, avec le rapprochement, les détenteurs d’engins roulants n’auront plus à se déplacer jusqu’à Conakry pour l’immatriculation ou la ré-immatriculation leurs véhicules.
Et de préciser que « dès après le début de ces opérations le 25 mai dernier à Conakry, le gouvernement accorde 6 mois à tous détenteurs d’engins roulants (auto et moto) pour soit changer de plaque soit chercher la nouvelle plaque ».
Après donc Conakry et Kindia, Kankan vient d’être doté d’un centre flambant neuf où devraient affluer les détenteurs d’engins roulants de toutes les préfectures de la région exceptée Siguiri, qui selon nos informations, devrait être dotée d’un centre à part entière.
Et graduellement, nous dit-on, suivrons les autres régions administratives notamment du Fouta et de la Forêt.
Dans un contexte de crise économique couplée à une urgence sanitaire de plus en plus restrictive, il reste à voir ce que sera l’affluence des détenteurs d’engins roulants à Kankan et ses préfectures environnantes.
En tout cas, il faudrait débourser entre au moins 500 000 GNF et au plus 7 000 000 GNF selon qu’on soit détenteur d’une moto ou d’un engin de chantier à immatriculer.
Quant aux ré-immatriculations, les tarifs varient de 400 000 GNF à 3 150 000 GNF selon le type d’engins (Moto, automobile et engins de chantier).