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Hausse du prix du carburant : Makalé Camara partagée entre tristesse et inquiétude

Depuis l’augmentation du prix du litre du carburant à la pompe de 9000 GNF à 11 000 GNF, les réactions et les réprobations se multiplient pour fustiger la décision du gouvernement surtout dans un contexte économique et sanitaire délétère.

Jointe au téléphone par Guineenews, la candidate malheureuse à l’élection présidentielle de 2020, Hadja Makalé Camara s’est dit triste et inquiète pour l’avenir de la Guinée. Réaction !

« J’ai une réaction de tristesse et de peur. A l’état actuel des choses où les populations sont très exsangues, où la Covid-19 sévit, où l’économie est au ralenti avec beaucoup de chômages, qu’on augmente le prix du litre du carburant à la pompe pour augmenter les recettes de l’Etat. La question que je me pose, estce que l’Etat guinéen se bat pour que la macroéconomie et les agrégats soient viables par rapport à nos partenaires de la Banque Mondiale (BM), du Fonds Monétaire International (FMI) et autres ? Ou bien, est-ce que l’Etat se bat pour soulager sa propre population ? De toutes les façons, le rôle régalien de l’Etat est de faire en sorte que sa population vive dans la prospérité et dans la paix. Ces deux questions sont très biaisées dans notre pays.

Cette hausse du prix du carburant aura des conséquences néfastes sur le panier de la ménagère, sur le transport et tout le système économique de notre pays. Ils ont rassemblé la police, les transporteurs et la gendarmerie routière sans penser aux commerçants. Alors que, le commerçant guinéen n’a aucune limite. Les augmentations des prix sont définitives même si le change arrive à baisser à l’international. C’est-à-dire les monnaies de référence à la baisse.

D’ailleurs, il y a déjà une augmentation dans le secteur du transport ce matin comme en guise de protestation contre la décision gouvernementale. Le ventre affamé n’a point d’oreille, les populations sont au bout du gouffre. Nous sommes en plein mois d’août, une période de disette pour les paysans. Le gouvernement n’a pas pensé aux paysans qui n’ont rien en cette période pour augmenter le prix du carburant. Au lieu d’aller de l’avant, on regresse tous les jours…», a-t-elle déploré.

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