Les chasseurs traditionnels, communément appelés les ‘’Donzos’’ qui s’étaient proposés de venir en renfort aux forces républicaines déjà déployées à Gaoual pour sécuriser les mines d’or, n’ont guère attendu l’expiration de l’ultimatum que leur avait lancé le préfet pour décamper. Ce vendredi 6 août, la ville de Gaoual et ses mines étaient débarrassées de ces supplétifs non invités. En tout cas, c’est que vient de confirmer le préfet Lanfia Kouyaté à Guinéenews. (Photo d’archives)
« Les Donzos sont venus à Gaoual sans l’accord de leur chef hiérarchique de Conakry. Ils n’ont aucun ordre de mission. Et qui parle de donzos, parle forcément d’armes. Alors que la population de Gaoual n’est pas habituée à eux. Donc, nous leur avons demandé de quitter. Pratiquement ils sont rentrés et je précise qu’il n’y a aucune sollicitation des Donzos pour sécuriser les mines d’or de Gaoual et de Kounsitel. Les forces de l’ordre sont là pour accomplir cette mission », a déclaré le préfet de Gaoual.
Interrogé sur cette information, Mamadou Siradio Diallo, citoyen de la commune rurale de Kousitel témoigne : « les Donzos qui sont venus, étaient au nombre de 40. Une présence qui m’avait fait peur. Parce que je n’ai pas l’habitude de voir des hommes pareils dans notre ville. On n’a pas besoin d’eux dans la commune rurale de Kounsitel. Je ne vois aucun Donzos pour le moment et je ne peux dire s’ils sont rentrés ou pas, s’ils sont cachés en brousse ou pas. »
Pour sa part, un orpailleur, sous anonymat affirme qu’actuellement les mines de Toumbobowé et de Kounsitel sont totalement gérées par l’association des jeunes de Gaoual pour la protection de l’environnement.
Puis de préciser : « ils nous ont chassés tous sur les sites de ces deux mines, le seul site qui est exploitée clandestinement c’est celui de Bensané.