De nombreux citoyens avec leurs bagages en partance pour la capitale attendent en vain d’avoir un véhicule. Le chauffeur du seul minibus qui a été aperçu dans les environs réclame 170 000 GNF par personne, alors que le transport initial était de 140 000 GNF.
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Il n’y a aucune tolérance au niveau des prix du transport des colis, même un petit caoutchouc se paie. N’ayant pas le choix, les passagers sont obligés d’accepter cette offre. Mécontents et très en colère, ces passagers n’ont pas accepté de se prêter à notre micro.
Interrogé sur les motifs du manque de véhicules à la gare routière de Conakry, le Secrétaire administratif du syndicat mécanique générale de la confédération nationale des travailleurs de Guinée à Faranah, Douty Silimy Oularé, explique : << Deux choses ont coïncidé, c’est ce qui a aggravé ce manque de moyens de transport. Il y a qu’à chaque vacance, les élèves viennent gonfler le nombre de passagers pour Conakry. Et quand les véhicules vont, ils prennent des jours avant de rentrer sur Faranah. C’est pourquoi les véhicules viennent au compte-gouttes. Cette situation a donc coïncidé à l’augmentation du prix du carburant à la pompe. Au moment qu’on s’était assis pour penser comment régler l’affaire de transport suite à cette augmentation, nous avons appelé nos syndicalistes à Kankan, Siguiri et dans les préfectures de notre région, nous avons vite eu l’information venant du gouvernement que le transport entre Faranah-Conakry est désormais fixé à 170 000 gnf, donc une augmentation de 30 000 gnf. Nous nous sommes dit de maintenir ce prix>>, a-t-il indiqué.
24 heures après l’augmentation du prix du litre du carburant à la pompe, tout semble aller au ralenti à Faranah. Pas d’affluence dans les stations-services comme avant. Les prix des denrées de première nécessité commencent à monter en flèche. Tel est le cas de la bouillie de céréales qui ne s’achète plus à 500 gnf sauf à 1 000 gnf. Attendons de voir.