En prélude au Premier Conseil des ministres à l’intérieur du pays sous l’ère Doumbouya, la ministre de l’Information et de la Communication a expliqué, samedi, à la presse, les raisons de la délocalisation dudit Conseil dans la capitale de la région forestière.
Rose Pola Pricemou a défendu les ambitions du président de la transition, Mamadi Doumbouya : « L’ambition fondamentale du président de la transition, c’est d’amener ce pays au développement. On a trouvé un pays quasiment en lambeau. On se dit aujourd’hui si on doit le refonder, la durée importe peu. Quand on va quitter qu’est ce qu’on laisse. J’aurais aimé que vous soyez parfois comme des petites souris dans nos conseils des ministres pour connaitre comment on nous reprend lorsque le président a tendance à penser qu’on ne fait pas les choses. Il a pris le risque le 05 septembre en mettant sa vie en jeu pour le devenir de ce pays. Je pense que ce n’est pas son bon vouloir avec son gouvernement pour dire qu’ils veulent juste rester là. Il faut que les gens comprennent ça. On veut laisser les résultats sur toute l’étendue du territoire. Nous sommes dans l’exécutif et nous sommes dans l’opérationnel”, a-t-elle expliqué.
Abordant la question liée au chronogramme, la ministre Pola dira que « le CNT l’a déjà validé. Il est représenté par toutes les forces vives de l’Etat. Donc, comprenez qu’on a franchi cette étape. Maintenant, l’autre chose étape, c’est le travail. Travaillons ! Qu’est ce qu’on va laisser à la population après. C’est ce qu’il faut voir ».
Selon Pola, la raison du séjour de la délégation ministérielle ne corrobore point à une campagne d’adhésion au chronogramme de la transition. Elle “pense plutôt que la volonté du président est de se rencontrer avec les gens à la base. On peut travailler de partout en Guinée. La collectivité est là, vous avez les services déconcentrés. On va parler aux gens, les écouter et comprendre leur vie”.
Quant à l’arrivée ou pas du président Doumbouya, elle n’a pas souhaité s’y aventurer.