L’approchement entre les trois principaux leaders de l’opposition guinéenne ((Sidya Touré, Cellou Dalein et Lansana Kouyaté) aurait créé une zizanie au sein de l’alliance nationale pour la démocratie (ANAD) dirigée par Cellou Dalein Diallo. Entre suspicions et trahison, le climat était délétère au sein de cette alliance politico-électorale, apprend-on.
Ainsi, pour apaiser les tensions, une réunion de l’ANAd s’est tenue au domicile du leader de l’UFDG. Joint au téléphone par les chroniqueurs de l’émission Mirador de Fim Fim de ce mardi 31 août 2021, Cellou Dalein Diallo a tenté de rassurer les membres de cette alliance. Selon lui, il n’y a aucun désaccord entre les partis membres de l’ANAD à propos de son rapprochement avec les leaders mentionnés ci-haut.
« Il y a effectivement des pourparlers qui ont été engagés entre les partis politiques membres de l’ANAD et les partis politiques membres du FNDC à savoir le Model de Aliou Bah, le PEDN de Lansana Kouyaté et l’UFR de Sidya Touré. Ces pourparlers continuent pour voir quel type de coopération, on peut développer entre les partis de l’ANAD et les partis membre du FNDC. C’est une réalité mais dire que certains partis de l’ANAD ne sont pas d’accord, ce n’est pas du tout vrai. Il faut dire qu’il y a aucune diversion à cet égard. (…) nous nous sommes réunis au niveau de l’ANAD pour savoir qu’est-ce qu’on fait. C’est à l’unanimité qu’on a décidé de discuter (…) On a estimé qu’on pouvait discuter avec eux pour savoir qu’est-ce qui est possible comme coopération entre les partis politiques de l’ANAD et ceux du FNDC. C’est dans ce cadre que les discussions ont commencé. Et voilà, nous n’avons pas fini mais on a estimé qu’on pourrait dans certains domaines développer une coopération pour barrer la route à la dictature », a précisé Cellou Dalein Diallo.
Pour lui, il n’y a aucun malaise au sein de l’ANAD : « Il y a absolument aucun malaise, aucune divergence. Nous avons fait une réunion ordinaire de l’ANAD hier. Tout le monde était là et on était surpris de voir dans la presse qu’il y avait un risque d’implosion, qu’il y avait des divergences et des malaises.
Lorsque la démarche comme je vous l’ai dit a été menée (par des facilitateurs, ndlr), nous nous sommes retrouvés et on a discuté et chaque fois qu’il y a eu une évolution on se retrouvait et on se demande qu’est-ce qu’on fait ?
Moi je suis particulièrement attaché à l’ANAD et je veille à ce qu’aucune personne ne soit frustrée, mais l’initiative n’est pas de moi (…) Ceux qui sont membres du FNDC, ils ne viennent pas à l’ANAD. Nous aussi, on ne va pas au FNDC. On essaie de voir est-ce les partis politiques membres de ces deux institutions peuvent envisager de coopérer et parfois d’agir ensemble en fonction des circonstances pour défendre les valeurs qu’ils partagent », a-t-il justifié.