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Cellou Dalein déclare ne pas avoir à rougir des résultats engrangés sur la scène politique 

Des analystes défrichent plutôt un terrain économique pour Cellou Dalein Diallo (où il se sentirait mieux) en lieu et place de celui politique que le président de l’Ufdg adule depuis plus d’une décennie. Et le principal concerné n’éprouve pas de difficultés pour réagir à propos.

Pour l’ancien Premier, le politique, c’est d’abord celui qui réussit à rassembler, à avoir un poids politique,  une capacité de mobilisation. Et à cet égard, Cellou Dalein Diallo se déclare être fier de l’Ufdg et de ce que lui en personne a pu faire sur l’échiquier politique guinéen.

« Je ne vais pas me vanter. Souvenez-vous, j’ai commencé à faire la politique pratiquement en 2008. J’étais inconnu de la scène politique. J’étais peut-être connu comme un fonctionnaire de la Banque centrale ou des Grands projets, ministre et même Premier ministre« , a rappelé d’emblée le président de l’Ufdg qui s’exprimait ce jeudi 12 août dans l’émission Mirador de FIM FM.

Poursuivant, Cellou Dalein Diallo a dit avoir réussi à implanter le parti durant le premier semestre de 2008 dans l’ensemble des 304 sous-préfectures que compte la Guinée.

« Dans chaque sous-préfecture il y avait une section. Et le Secrétaire général de chaque section avait une moto. Nous allons, deux ans plus tard, aux élections avec 24 candidats, dont quatre anciens Premiers ministres. Je récolte 44% des suffrages. Le deuxième, c’était Alpha Condé, avec 18%« , a égrené le président de la principale formation politique d’opposition.

Au regard de tous ces acquis, Cellou Dalein Diallo estime que son engagement politique a été plutôt un succès.  « Parce que j’ai pu rassembler au moins 44% des Guinéens. Je me fie aux résultats officiels. Je vais au deuxième tour, peut-être que j’ai perdu le pouvoir, mais j’ai gagné les élections. Et pour moi, c’étaient les élections qui devaient porter au pouvoir. Peut-être là, c’était de la naïveté. Mais jusqu’à présent, je me bats pour être élu par les Guinéens. Ce que je réussis. Et pour moi, ça, c’est faire de la politique, de garder la confiance des Guinéens, de l’acquérir et de la conserver derrière soi. 

Malgré tout ce qui a été fait, toutes les tentatives de déstabilisation de l’Ufdg, les violences qu’on a subies : plus de 200 morts dans nos rangs, les gens sont restés fidèles. Conserver ce parti, étendre son influence dans le pays depuis 2010, malgré le hold-up électoral dont j’ai été victime. Je pense que ça aussi, c’est savoir faire la politique« , a justifié l’invité de la radio FIM FM.

Réagissant au sujet de l’économie dont on lui colle l’étiquette au détriment de celle politique, l’ancien Premier ministre a confié que celle-ci a été son métier de banquier central.

« Je participe, comme vous le savez, à plusieurs colloques. Je suis invité à l’extérieur pour participer à des colloques sur la création des monnaies communes, sur l’ECO,  sur les DTS récemment. Ça, c’est des choses que j’ai apprises à l’école de la Banque centrale où j’étais déjà impliqué dans beaucoup de conférences. Mais la politique aussi, je n’ai pas à rougir des résultats que j’ai eus. C’est la force qui s’est imposée« , a-t-il conclu.

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