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Amadou Damaro révèle les confidences ayant conduit au sursis de son différend avec les magistrats 

Dans un passé relativement récent, un différend a opposé les magistrats à l’actuel président de l’Assemblée nationale. A cet effet, les premiers avaient même formulé une plainte contre le second pour « diffamation à l’endroit du corps de la magistrature, outrage aux magistrats dans l’exercice des leurs fonctions, abus de fonction, atteinte à l’autorité de la justice et entrave à l’exercice de la justice ». 

Des infractions prévues et punies par les dispositions des articles 363, 364, 658, 739, et 775 du Code pénal. Un conflit que l’honorable Amadou Damaro Camara garde encore en mémoire. Le député en a fait part en marge d’une cérémonie de dédicace de livres tenue ce week-end dans un réceptif hôtelier de Conakry.

Dans son speech de circonstance, le président du Parlement guinéen a rappelé ce qui a prévalu au sursis de cette affaire qui avait suscité un grand tollé dans la cité.

« Vous savez qu’à un moment donné, je n’ai pas été très ami à l’Association des magistrats. Ce n’étaient pas tous les magistrats ; c’étaient quelques-uns. Et par solidarité, mon cher ami (Éric Thiam qui dédicaçait ses livres, ndlr), très embarrassé, s’est saisi du dossier, qui a eu sa conclusion par le président du groupe parlementaire de l’opposition d’alors, Fodé Oussou, qui a dit, en réunion du bureau, que la requête de l’Association des magistrats n’est même pas recevable, à plus forte raison d’en débattre. Et le débat était clos. C’est ça aussi la loi », a confié le parlementaire.

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