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Grand Conakry: les cliniques clandestines dans l’œil du cyclone

En république de Guinée, des cliniques privées sont le plus souvent ouvertes de façon clandestine. Nombreuses parmi elles sont qualifiées par les autorités sanitaires de non “professionnelles”.

Et le chef de l’Etat préoccupé par cette situation a instruit le ministère de la Santé à travers son inspection générale de fermer toutes les cliniques privées dites clandestines sur toute l’étendue du territoire nationale à commencer par le Grand Conakry.

Invité dans l’émission Mirador de Fim Fm de ce lundi 30 août 2021, Dr Damani Keïta, inspecteur général de la santé (IGS) a saisi cette opportunité pour donner les statistiques des cliniques clandestines existantes fermées dont les détenteurs n’ont pas été interpelés pour une question “d’éthique”.

« Aujourd’hui en Guinée, les gens ont tendance à tout confondre. Tout est basé sur le plan pécuniaire, cherché à se faire de l’argent, oublier un peu la probité morale et oublier vraiment qu’on doit faire face vraiment à la personne humaine. Mais ce qui reste clair, dans de telles batailles, il faut une pérennisation. Parce que lorsqu’on s’arrête après 1 ou 2 mois, les mêmes personnes reviennent, donc ils récidivent dans leurs tentatives.  Nous avons procédé à la simple fermeture sans traduire les gens en justice ou les enfermer pour des raisons d’éthique. Mais c’est une question d’étape. Pour les cliniques clandestines fermées, si les gens récidivent et font la réouverture dans la même zone ou dans une autre zone, une fois qu’ils sont appréhendés, ils seront traduits devant les juridictions pénales compétentes », a prévenu Dr Damani Keïta.

A noter que seulement Conakry regorge près de 700 cliniques dont 150 à 200 cliniques privées illégalement installées à Ratoma et Matoto.

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