
Selon les premières enquêtes, la drogue aurait été consommée vers 2 heures du matin. Les victimes auraient ensuite été abandonnées dans une clinique de fortune par un gendarme, qui a quitté les lieux sans donner l’alerte.

« Malgré les efforts du médecin sur place, trois des jeunes, dans un état déjà désespéré, ont été déclarés morts à l’aube », précise le président du conseil.
Pour l’heure, l’identité des victimes n’a pas été totalement confirmée. Une famille a déjà reconnu le corps d’un jeune homme, mais les deux autres sont toujours en attente d’identification. « Aucun nom officiel ne nous a été communiqué. Une mère, en pleurs, tente encore de joindre d’autres proches », déplore M. Doumbouya.
Malheureusement, ce drame n’est pas un cas isolé dans le quartier. L’an dernier déjà, deux jeunes avaient péri dans des circonstances similaires, après avoir consommé la même drogue.
Ce nouveau drame relance le débat sur la nécessité urgente de renforcer la lutte contre la consommation et le trafic de drogue dans les quartiers sensibles.