Les autorités guinéennes envisagent sérieusement l’intégration de la blockchain et des technologies peer-to-peer (systèmes informatiques individuels permettant aux pairs de se connecter et de partager des fichiers via internet) dans le pays. C’est le site cointelegraph.com qui l’a annoncé dans une récente publication.
Selon le site spécialisé, Tether a annoncé la signature d’un protocole d’accord (MOU) qui ambitionne de « jeter les bases de l’adoption des technologies blockchain par la Guinée et favoriser un environnement propice à l’innovation ». Précisant de passage que « cet accord vise à partager les meilleures pratiques en matière d’éducation, d’innovation et de durabilité technologique».
Un aspect clé de ce partenariat repose sur le développement de l’expertise et de la formation en blockchain. Tether prévoit dans le cadre de la collaboration en vue, de mettre en place des programmes éducatifs « dans les secteurs public et privé guinéens pour sensibiliser, renforcer les compétences et cultiver les talents locaux dans les technologies numériques », rapporte cointelegraph.
« Ensemble, nous souhaitons mettre en œuvre des solutions blockchain efficaces qui profitent à la fois aux secteurs public et privé, ouvrant la voie à la croissance économique et faisant de la Guinée un leader de l’innovation technologique », a déclaré Paolo Ardoino, PDG de Tether, selon le confrère.
La même source indique que Tether a également exprimé son soutien au projet guinéen « Innovation City », qui vise à créer un écosystème propice à la recherche et au développement des entreprises technologiques.
Cointélegraph écrit également que Djiba Diakité, ministre Directeur de cabinet de la présidence de la République, a souligné l’importance de cette initiative en déclarant que le pays ambitionne d’offrir « à nos jeunes les outils dont ils ont besoin pour relever les défis mondiaux et saisir les opportunités du monde numérique ».
A noter que Tether est présenter par notre confrère comme l’entreprise qui gère «le stablecoin le plus important en termes de valeur». Et que selon la même source, les pays émergents, dont certains en Afrique, sont les principaux à adopter la cryptographie, selon une enquête réalisée en décembre par Consensys.