Depuis quelques jours, le sous-préfet et le maire de la commune rurale sont indésirables à Doko, une sous-préfecture où l’orpaillage est la principale activité des habitants. Elle relève de la préfecture de Siguiri. Ces deux autorités locales qui n’ont pas accès à leurs bureaux et chassés depuis de la ville, paient ainsi les frais de la colère d’un groupe de jeunes dont le leader a récemment perdu l’élection du président du bureau local de la jeunesse, nous rapporte un conseiller communal.
Cela dure au moins trois jours. Le sous-préfet et sa famille ont déjà quitté la localité. Parce qu’ils ne se sentaient plus en sécurité. Même moi, si ces jeunes frondeurs se rendent compte que j’ai parlé à la presse, Iis vont m’attaquer « , nous a confié, sous le sceau de l’anonymat, ce conseiller communal.