Le Premier ministre Dr. Bernard Gomou serait-il le contre-exemple de la refondation et de la bonne gouvernance, deux vertus cardinales qui constituent le cheval de bataille enfourché fièrement par le CNRD et son président le colonel Mamadi Doumbouya ? C’est tout comme… En tout cas, le chef du gouvernement est cité dans une enquête dont les résultats ont été partiellement présentés par notre confrère Aboubacar Akoumba Diallo dans l’émission ‘’Mirador’’ de FIM FM, ce mercredi 23 novembre.
Trois dossiers sont concernés par ce déballage fait par notre confrère. Le premier porte sur un projet de construction d’un port sec porté par des relations d’affaires du PM, Dr Bernard Gomou.
Un contrat que l’ex-ministre des Infrastructures aurait refusé de signer et qui serait véritablement la cause réelle de son limogeage après avoir été suspendu par le Premier ministre Gomou. Celui-ci, révèle notre confrère, n’aurait pas réussi à forcer la signature du désormais ex-ministre Yaya Sow.
La deuxième affaire porte sur un projet d’estampillage des… qui, selon l’investigation de FIM FM, serait surfacturé à plus de 200%. En tout cas, explique-t-on, son budget de 10 millions de dollars US, serait passé à 35 millions lors de la présentation faite par le Premier ministre en Conseil des ministres…
Le troisième pot aux roses découvert par l’enquête de FIM FM, se rapporte à un projet de police d’assurance que le Premier ministre Gomou chercherait à imposer aux entreprises, en violation des dispositions légales en la matière. D’où les soupçons qui pèsent sur Dr Bernard Gomou, fondateur d’une compagnie d’assurance de faire profiter cette dernière de sa position de membre de l’exécutif pendant la transition. Une sorte de cocktail de prise illégale d’intérêt et d’enrichissement illicite qui confortent dans leurs positions ceux et celles qui mettent en doute le pouvoir militaire de Conakry dans sa volonté affichée de rompre avec les pratiques prévaricatrices en Guinée.
Nous y reviendrons.