L’ossature du futur gouvernement transitoire a été rendue publique ce vendredi 7 octobre 2021. Elle prévoit 25 départements ministériels et 2 Secrétariats généraux. Une actualité à laquelle le président de l’Union démocratique de Guinée (UDG) a été amené à réagir.
D’entrée, Elhadj Mamadou Sylla a fait noter que le décret émane du pouvoir discrétionnaire du président de la République. Toute chose qui ne l’empêche pas, en tant qu’acteur politique, de porter son regard sur cet acte présidentiel.
« Nous prenons ce qu’il nous propose. Et nous trouvons que 25 départements ministériels plus 2 Secrétariats généraux, ce n’est pas beaucoup par rapport à ce que nous avions sous l’ancien régime : environ 40 départements ministériels. Et cette réduction du nombre de ministères va diminuer le budget national », a évalué l’ancien chef de file de l’opposition.
Saluant de passage des actes que le président du CNRD a posés jusque-là, Elhadj Mamadou Sylla a dit qu’à partir du moment où il y a un Premier ministre, chef du gouvernement, le prochain acte devrait consister à l’ameublement du gouvernement et laisser le Premier ministre et les différents services les organes de gestion et de contrôle travailler.
Dans le sillage de l’architecture gouvernementale présentée hier, il a révélé l’omission d’un département qui devrait faire l’audit des DAAF et SAF des différents départements ministériels et autres régies financières.
« Il a même oublié un ministère : c’est le ministère du Contrôle économique et financier. Il y avait ce ministère-là sous le président Lansana Conté, confié au renommé Kazaliou Baldé qui a fait trembler tous ceux qui étaient dans les malversations financières », a rappelé le président de l’UDG.