Devant les journalistes, ils ont tous reconnu les faits qui leur sont reprochés. Mamoudou Diallo alias ‘’Machinga’’ : « jai participé à trois opérations à mains armées. La première, nous avons soutiré une moto de marque TVS. Ce jour, celui qui portait l’arme n’a pas été mis aux arrêts, il s’appelle Mamadou Bah. Ensuite, au carrefour Enco 5, nous avons dérobé deux téléphones plus une somme 1 500 000 GNF. Il y a juste un mois deux semaines. Ma dernière opération, c’était à 0 heure, nous avons braqué une voiture qui transportait des paquets de bonbons et de cigarettes. Nous avions pensé que c’était de l’argent. J’ai été condamné à 10 ans de prison pour vol. C’est le 31 décembre 2019 que je suis sorti de prison après avoir y passé 7 ans 6 mois».
Quant à Mamadou Moussa Barry, il dira ceci : «ma première opération a eu lieu à Koloma. Nous étions au nombre de cinq personnes. Nous avons défoncé une boutique dans laquelle nous avons pris des cartons de jus. C’était la nuit et c’est Souleymane qui détenait l’arme que je ne connais pas le mon mais, c’est une arme de guerre. A Yimbaya Tannerie, nous avons attaqué aussi une boutique d’orange money. Nous avons simplement effrayé le gérant avant de prendre son argent un montant de huit millions de francs guinéens. Ce jour-là, nous avons opéré sans arme. A Kaporo, nous avons braqué une vendeuse de poissons. Nous l’avons filée jusqu’à elle a fini de vendre, c’était la nuit. Arrivée à un endroit, elle était sur une moto, nous l’avons braqué puis emporter une somme de dix millions de francs guinéens. A Kagbèlen, nous avons fait une descente dans le domicile d’une dame. Nous l’avons attendue quand elle a ouvert son portail, nous l’avons aussitôt braquée en faisant des tirs de sommation. Nous avons pris avec elle 10 millions de francs guinéens».
Mamadou Alpha Barry dit ’’grand Alpha’’ : «je suis serrurier de profession. Je ne participe pas aux opérations. Ce sont des amis qui m’invitent souvent après leurs opérations. Je les aide souvent aussi à défoncer les serrures. La dernière fois, c’était fin 2019 au quartier camp Alpha Yaya Diallo où nous avons pris 32 millions de francs guinéens. Au quartier Boussoura, ce sont les enfants qui m’ont appelé de venir qu’ils ont un colis. Quand je suis venu avec ma voiture, j’ai trouvé trois coffre-forts posés entre deux immeubles. C’est ma voiture qui a servi de moyen de transport pour la maison. Dans les coffre-fort, nous avons trouvé un montant de 40 millions de francs guinéens».