Pour cette deuxième audience de son procès en appel, « l’ancien ministre de la Défense » d’Alpha Condé a eu à s’expliquer. Il a plutôt tout nié. « Je n’ai jamais insulté cette dame, je ne la connais même pas », a dit Ousmane Gnelloy.
Pourtant, l’avocat de la partie civile a montré à l’audience des captures d’écran sur les injures de Gnelloy à l’endroit de sa cliente. « Ce n’est pas moi qui ai écrit ça, il y a beaucoup de comptes qui sont créés en mon nom », a répliqué Gnelloy. Selon lui, sur Facebook, il n’a répondu qu’à la sœur de DK qui se trouve aux Etats-Unis. « C’est sa sœur qui est aux Etats-Unis que j’ai insultée parce qu’elle a été la première à m’insulter sur les réseaux sociaux », a-t-il dit. Et de poursuivre : « cette dame DK m’a attaqué au haut commandement de la gendarmerie nationale et m’a blessé à la tête. Mais les gens m’ont conseillé de laisser tomber cette histoire. Il y a beaucoup de gens qui m’insultent sur les réseaux sociaux, mais je n’ai jamais porté plainte. Vous savez, j’étais avec le pouvoir en place. Donc, je me mettais au-dessus de toutes ces injures.»
L’audience de ce 14 octobre était l’occasion pour Gnelloy de réitérer, cette fois-ci devant le juge Magadouba Sow, qu’il n’a jamais reçu de convocation lors du jugement en première instance. Mes arguments n’ont pu convaincre le juge Sow qui l’a maintenu en prison en dépit de la demande réitérée de ses avocats pour une mise en liberté provisoire. L’affaire a été renvoyée a été renvoyée au 21 octobre pour la suite des débats.