Mardi 27 août 2024, à Guineenews TV, Souleymane Traoré, l’assistant technique du directeur général de l’Agence nationale de l’assainissement public, a souligné les défis majeurs liés à la décharge de Dar es Salam à Conakry. De 25 hectares dans les années 80 pour une population de 500 000 habitants, le site est désormais réduit à 5 hectares exploitables pour une ville comptant plus de 2 millions d’habitants.
Dans son intervention, il explique que « la décharge est saturée, recevant quotidiennement 1 200 tonnes de déchets. »
Et que pour faire face à ce problème de gestion des ordures, « l’État guinéen a engagé des opérateurs internationaux, afin de gérer ces volumes importants et améliorer la salubrité urbaine. »
En réponse, un projet ambitieux dénommé « Barétodé » a été lancé.
Ce projet prévoit la construction d’un centre d’enfouissement technique moderne à « Baritodé », dans la préfecture de Coyah. Le financement de 70 millions d’euros est assuré par l’Union européenne et l’AFD.
« La construction d’un centre d’enfouissement technique. Une décharge moderne, contrôlée. Donc le site qui a été identifié à Barétodé, dans la préfecture de Coyah, commune rurale de Coyah, il y a le financement qui est disponible conjointement par l’Union européenne et l’AFD à hauteur de 70 millions d’euros. »
Poursuivant, Souleymane Traoré martèle que « la question foncière est en train d’être réglée parce que, après le site de Barétodé, il fallait se doter d’un centre de transfert. Puisqu’on a créé Baritodé, c’est à peu près une cinquantaine de kilomètres. Donc ça va être difficile de drainer tous ces déchets-là par des milliers de camions ou des centaines de camions qui vont être dans la circulation. »
Enfin, il estime que « la mise en œuvre du projet est en bonne voie, avec l’objectif de rendre le premier casier opérationnel d’ici fin 2027. »