Appelés à la rescousse au mois d’octobre 018 suite à la grève lancée par le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (Slecg), des enseignants contractuels ont décidé de bouder les cours hier lundi 29 avril 2019. Ils exigent au gouvernement leur intégration à la Fonction publique.
Après avoir perçu une prime d’un million deux cents mille francs guinéens, ces enseignants suite à une réunion tenue dimanche ont tout simplement décidé de suspendre les cours qu’ils donnent dans les différents établissements publics de la ville.
Pourquoi ont-ils boudé les classes?
Tout a commencé samedi, 27 avril quand les résultats du traitement des diplômes remontés dans les dossiers des contractuels pour information et large diffusion ont été affichés à la direction préfectorale de l’éducation (DPE). Constatant que ce ne sont que les candidats ayant des diplômes obtenus des Ecoles normales d’instituteurs (ENI) pour l’élémentaire, de l’Institut Supérieur des Sciences de l’Edcation de Guinée (ISSEG) et du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle qui sont retenus et considérés comme candidats potentiels au recrutement des nouveaux enseignants qui ont été affichés. Les résultats de l’authentification des diplômes des autres institutions d’enseignement supérieur seront communiqués dès que possible, selon la DPE.
Ces affiches à la DPE ont mis le feu aux poudres. Les contractuels n’ont pas digéré qu’ils soient mis à l’écart. Ainsi, ils ont décidé unanimement de rester à la maison de lundi.
Circulaire du ministère de l’Education