« (…) Quels que soient les motifs réels de cette démission, celle-ci est prévue par l’article 5 de la Charte de l’ANAD qui consacre en effet pour les partis membres le droit et la liberté de démissionner de l’Alliance », temporise-t-elle.
Et d’ajouter: « En conséquence, l’ANAD prend acte du départ des 6 partis et souhaite bonne chance à leur nouvelle Coalition. »
Pour la suite, « elle exhorte les 13 autres partis membres de l’ANAD à resserrer les rangs et à continuer la lutte pour l’avènement en Guinée d’une société démocratique respectueuse des droits humains et des libertés fondamentales. »
Comme pour ne pas jouer le jeu de ceux qui pourraient miser sur cet événement pour entretenir une crise entre la coalition et ses désormais anciens membres. De passage, à propos de la chronologie des faits, « le président de l’ANAD estime que, pour la courtoisie, l’invitation devait suivre la démission et non la précéder. »