Lancé en juin 2015, le projet Booster les compétences pour l’employabilité des jeunes (BoCeJ) doit officiellement clôturer le 30 décembre prochain.
Dans cette perspective, le Secrétariat exécutif du projet, agissant au nom du gouvernement, à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports, a sollicité les services d’un consultant indépendant pour réaliser une évaluation finale dont le rapport a été présenté ce vendredi 25 novembre 2022, à Conakry.
C’était en présence des recteurs, fondateurs, directeurs et représentants d’institutions de formation, ainsi que des consultants.
Dans son discours de circonstance, la Coordinatrice du Fonds compétitif pour la première composante du projet BoCeJ a tout d’abord remercié les différentes parties prenantes dans la conduite du projet.
Ensuite, Mme Mara Kadiatou Doumbouya a indiqué que le chemin à été certes long et difficile, mais il a été parcouru en équipe, avec fierté et honneur.
Pour la réalisation de ce rapport, le projet BoCeJ a recruté deux consultants internationaux. Il s’agit de M. Ibrahima Sanogo, et du Pr Bakari Cissé.
Le rapport présenté par ces deux experts maliens prend en compte le contexte du projet, les objectifs de la mission et les résultats attendus.
À lire aussi
Aussi, il inclut les résultats par composante sur la base desquels une évaluation est faite partant d’un certain nombre de critères, dont la pertinence du projet, son efficacité et sa durabilité.
Non sans aborder les difficultés de mise en œuvre du projet et les recommandations, le rapport fait également une analyse contextuelle à travers laquelle les consultants ont fait ressortir le décalage entre les compétences nécessaires pour le marché d’emploi et les compétences de ceux qui recherchent l’emploi.
Notamment dans la demande du capital humain spécialisé dans des domaines tels que les industries extractives, l’énergie, l’eau, les infrastructures, qui se trouvent être confrontés au manque de main d’œuvre qualifiée.
Prenant en compte la stratégie de développement des compétences pour la période 2013 – 2020, tout en abordant les besoins de compétences pour la croissance et la compétitivité, le document met l’accent sur l’accent sur les questions d’offres et de demandes, la formation du personnel, la gouvernance, la diversification des programmes pour répondre aux problèmes du marché de travail.
A ceci, s’ajoute la volonté du gouvernement d’apporter une réponse systémique en employabilité des jeunes. Ce qui corrobore avec la stratégie de la Banque mondiale : celle d’accompagner en matière d’aide au développement dans le secteur de l’éducation.
Ce rapport, avec les précieuses informations qu’il contient, devrait servir de gouvernail pour la pérennisation des acquis du projet.
Mis en place par le gouvernement guinéen avec le financement de la Banque mondiale, le projet BoCeJ vise à construire les programmes de développement des compétences ciblées et à corriger les défiances sur le marché de travail guinéen.