Le discours du président guinéen de la transition à la tribune de la 78ème assemblée générale des nations unies, le jeudi 21 septembre, trouve un écho favorable au Bloc Libéral. Dr Faya Millimouno sollicité par Guineenews à l’effet de recueillir sa réaction, y adhère totalement.
Col. Doumbouya à L’ONU : Dr Faya applaudit le discours…
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Selon le leader du BL, président de la Coalition des Partis de la Rupture (CPR) et membre de la conférence des coalitions politiques et faitières de la société civile », il s’agit d’abord de la continuité de la trajectoire prise par la Guinée depuis l’indépendance.
« C’est un discours de continuité dans le sens positif parce la Guinée a fait un choix majeur en 1958, quand il fallait aller à l’intégration à une communauté ou celle de l’indépendance. L’indépendance de nouer des relations avec le monde entier en ne tenant compte que de l’intérêt des Guinéens ou dans une certaine mesure, de l’Afrique… »
Ce discours, toujours selon Dr Faya, » est celui de rupture. Parce que l’Afrique est habituée à être dans le confort du paternalisme ou on est protégé par une puissance étrangère. » Et pourtant, remarque notre interlocuteur, « aucun pays au monde n’a pour vocation à développer un autre. Quand un pays soutient votre chef D’ÉTAT, c’est plus dans intérêt que dans le vôtre »…
Ensuite, Dr Millimouno note la pertinence du diagnostic fait par l’ancien légionnaire sur le modèle démocratique à l’occidentale. « Est-ce que nous ne pouvons pas aller chercher des modes organisationnels des pays qui sont les nôtres et qui avaient des caractéristiques démocratiques? », interroge-t-il. Surtout, ajoute-t-il, « quand je me réfère par exemple au modèle du Foutah Theocratique où il y avait l’alternance à la tête de l’Etat »…
Même l’ordre de priorité de la transition dans lequel le retour à l’ordre constitutionnel semble être le cadet des soucis de l’homme fort de Conakry est compréhensible pour l’ancien opposant sous Alpha Condé. « Dans la mesure où on n’a pas dit qu’on parlera rien de ce qui va permettre le retour à l’ordre constitutionnel », nuance-t-il. D’ailleurs, pour lui, la hiérarchie c’est dans le parler. Mais « dans la mise en œuvre, les choses sont faites de façon simultanée », défend-t-il.
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