Ce lundi 11 octobre, le procès des hauts cadres de l’administration publique poursuivis pour « faux en écriture publique et faux commis dans certains actes administratifs et complicités » devant le Tribunal de Première Instance (TPI) de Kaloum, a été reporté sine die suite à un incident qui a éclaté entre les avocats de la défense et le ministère public, a-t-on constaté sur place.
Au sortir de la salle d’audience, la partie civile, à travers Me. Zézé Kalivogui, a déploré l’incident survenu dans la salle d’audience. Un incident qui, a-t-il témoigné, a amené la présidente du TPI de Kaloum a reporté l’affaire sine die.
« Le dossier avance à grands pas malgré les incidents qui sont d’ailleurs courants en matière des procédures pénales. Dans les débats, il y a des aveux même si parfois on est tenté de dire les choses de façons inexactes. Alors que le dossier est parlant. Nous sommes au seuil du procès, il y a aura le tour des victimes notamment la partie civile. Il y a aura également une confrontation à l’issue de laquelle on saura la vérité. C’est dommage ! Nous n’avons pas apprécié que monsieur le procureur de la République sorte de la salle de cette façon. Quel que soit ce qu’il a à reprocher à la partie adverse. C’est-à-dire, la défense qui est dans son rôle de défendre ses clients, c’est la présidente du tribunal qui a la police de l’audience. S’il y a des manquements de part et d’autres, il revient à la présidente de gérer ces genres d’incidents. C’est déplorable parce qu’il est le poursuivant. S’il sort de la salle d’audience, la présidente n’aura pas d’autres alternatives que de renvoyer le dossier. C’est ce qui s’est passé…», a-t-il expliqué.
Interrogée, la défense comme à l’audience précédente, n’a voulu faire aucun commentaire sur l’audience et l’incident qui l’a caractérisé.