En dépit du calme apparent sur leur sujet, les enquêtes sur les forts soupçons de corruption et autres malversations qui pèsent sur la société Bel Air Mining continuent leur cours. D’ailleurs, selon nos informations, elles s’étendent à l’administration minière désormais.
En effet, selon des sources concordantes consultées par Guineenews, plusieurs hauts cadres du ministère des Mines et de la Géologie ont été entendus par les services compétents. Il s’agit, pour certains du côté de la direction des investigations de la gendarmerie judiciaire où Karim Ghawi, l’un des derniers directeurs généraux qui se sont succédé à la tête de la junior bauxitique dans la tourmente depuis plusieurs mois, a été placé récemment en garde à vue.
Des informations recoupées par votre quotidien électronique, pas moins trois (3) hauts cadres du ministère des Mines ont été entendus cette semaine. Même si une source proche des concernés rassure que c’était à titre de témoins, et en lien avec le chavirement d’une barge de bauxite déversant 7 500 tonnes dans les eaux guinéennes. Une opération dont la réussite mérite que ceux qui l’ont effectuée soient décorés, soutient l’une de nos sources.
D’ailleurs, ajoute notre interlocuteur, la confiscation du téléphone de l’une des personnes auditionnées n’aura été que momentanée. « On lui a rendu son téléphone après« , affirme-t-il.
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Sauf qu’une autre source conatcée par Guineenews, sans vouloir rentrer dans les détails, sans doute pour ne pas violer les secrets de l’instruction, croit savoir que ce ne serait pas aussi simple que cela.
Et comme il y a des signes qui ne trompent pas, aux dernières nouvelles, ce jeudi 9 novembre, c’est un autre haut cadre du même département qui a fait son témoignage à l’Agence nationale de lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance (ANLC-PB). Même s’il s’agit d’une démarche décrite comme « volontaire »…
A suivre