Les hamacs sont traditionnellement utilisés pour se reposer et dormir, offrant un soutien confortable et une sensation de flottement. Ils sont populaires dans de nombreuses cultures à travers le monde, tant pour une utilisation en intérieur qu’en extérieur, et sont souvent associés à la détente et au bien-être.
Mais de nos jours, cet instrument traditionnel a complètement disparu des maisons, des cours et des lieux ombragés.
Cet instrument servait de moyen de déplacement pour les chefs et d’évacuation des malades dans les zones reculées.
Pourquoi voit-on rarement le hamac, de nos jours ?
Les avis sont partagés sur la cause de sa disparition, alors que les gens continuent d’en fabriquer, dans les villages.
Pour ce jeune du Nanamou : « c’est le manque de temps. La course effrénée vers l’argent en est la cause. Sinon, il y a des hamacs industriels, ce n’est plus à la mode.
Henry Doré : « le problème, c’est que les gens ne confectionnent plus les hamacs. Il y a moins d’argent dedans et la confection est très difficile. D’abord, il faut aller couper le raphia, puis faire des milliers de mètres de corde, avant de commencer. Qui a le temps pour le faire ? Personne. On aime avoir aujourd’hui, bien d’autres métiers que cela.»
Pour Moussa Condé, âgé de 80 ans, il raconte l’importance : « les jeunes d’aujourd’hui ne connaissent pas l’importance de cet objet dans la société. Avant, c’était un moyen de déplacement et de repos pour les personnes âgées. Les vieux avaient cela dans la concession ou bien plantaient deux bois à l’ombre d’un manguier. C’est là qu’ils donnaient des conseils, mais cela a disparu.
Ajoutons aussi que les chefs étaient transportés dans le hamac, d’un village à l’autre. Ça jouait le rôle d’ambulance ; pour aller à l’hôpital, les gens étaient transportés par le même moyen. C’est une grande histoire qui est en train de finir comme ça, devant nous. Beaucoup de gens apprécient le hamac. »
Encore, quand on était enfant, on nous disait que si la corde d’hamac se coupait alors que tu es dedans, tu vas avoir mal au dos. Moi, j’aime ça mais je ne vois pas maintenant au marché. »