L’école primaire du secteur Khaléfanyi relevant du district de Koyékoyé dans la sous-préfecture de Linsan, située à environ 80km du chef-lieu de la préfecture de kindia, a été décoiffée par un vent violent. Le toit de l’école a littéralement été arraché.
Heureusement, aucun élève ni enseignant, n’a été blessé. Néanmoins, l’émotion est vive. Les élèves sont privés de salle de classe
Interrogé, Alseny Soumah, un des membre du bureau de l’APEAE (Association des Parents et amis de l’école) nous explique les circonstances dans lesquelles cette situation est survenue, avant de rappeler le sort des enfants qui sont abandonnés à eux-mêmes : « c’est un vent violent accompagné de pluie, qui a balayé la toiture de l’école et fait tomber les murs en briques. Ce bâtiment avait été construit l’année dernière, par les habitants de la localité, sur fonds propres. Cette école comprenait deux salles et aujourd’hui les élèves sont à la maison, parce qu’il n’y a pas là où s’asseoir pour étudier. D’ailleurs, depuis que nous sommes là, on n’a pas eu une école construite par les autorités.
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Donc, face à ce manque d’école dans notre village, nous avons jugé nécessaire l’année dernière de faire cette petite école pour nos enfants, pour qu’ils puissent étudier, afin qu’ils soient des cadres, dans le futur. Ce sont eux qui viendront, dans le futur, construire notre localité, comme nous le souhaitons », a-t-il précisé.
Face à l’ampleur des dégâts, ajouté à un manque de moyens pour trouver sitôt un abri pour ces dizaines d’élèves, les citoyens de la localité, à travers notre interlocuteur, demandent incessamment l’aide de L’Etat afin de trouver une solution rapide, pour sauver les enfants d’une année blanche. « Il faut sauver l’étude de plus de 80 élèves qui sont dans la nature. Vraiment nous invitons les autorités, à nous porter main forte pour trouver une école, parce que, bientôt la fin de l’année », a plaidé Alseny Soumah.
Cette tornade, soulève une fois de plus la question de la préparation des bâtiments, face aux phénomènes climatiques extrêmes, de plus en plus fréquents dans certaines localités, lorsque les premières pluies s’annoncent.
