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Arrêt sur image : ce qu’un geste ou une image peut transmettre

Qui a dit que ‘’l’exemple vient du sommet et l’imitation d’en bas’’ ? On peut bien admettre que cette citation soit des mieux fondées, qui soient. Elle se vérifie dans tous les secteurs de la vie courante. Y compris la circulation routière ! Cette image d’illustration sert à le corroborer, du mieux possible. Il n’est pas rare de voir sa  réplique  chez nous, mais aussi, peut être bien ailleurs, sur les routes du continent. Sans aller à faire des comparaisons, il n’y a pas à douter que ce soit seulement dans nos pays, que pareille réalité puisse être imaginable.

Chez nous, le surnombre de passagers sur moto et le non port du casque protecteur, pour ne citer que ces deux cas, sont des infractions assez courantes. On le constate partout, que ce soit dans les centres urbains ou en rase campagne. Sur la question, il y a bien un problème. Il se situe surtout, au niveau de la sanction. Les citoyens lambda et les hommes en tenue ne sont pas logés à la même enseigne. Ils ne sont pas soumis à la même rigueur, en matière de contrôle routier. Si les premiers sont régulièrement interpellés et sanctionnés quand ils sont en surcharge ou qu’ils roulent sans casque, les seconds, quant à eux, donnent l’impression que ces règles ne s’appliquent pas à eux. Ils n’ont cure de toutes ces interdictions. Et tout porte à le croire, car ils passent librement devant les agents routiers, lesquels sont, le plus souvent, sans réaction. Et quand il leur arrive de réagir, alors, ils se limitent à interpeller mollement les contrevenants en tenue, tous corps confondus. Sans les verbaliser ou, au moins, faire cesser l’infraction. Ne serait-ce que ça !

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Il arrive même que cela se corse. Certaines fois, pendant qu’ils laissent passer des corps habillés  en infraction flagrante (surcharge, défaut de casque, excès de vitesse, défaut de carte grise, de TUV, d’assurance et d’immatriculation), d’autres usagers arrivent qui sont dans la même situation.  Et voilà les agents, placés devant un vrai dilemme qui les embarrassent. Arrêter les usagers ? Ils risquent de passer pour partiaux devant les  citoyens et ils seront dans l’arbitraire, pour avoir traité le même problème de façon différente (le deux poids, deux mesures). Les laisser passer ? Ils auront failli à leur devoir et affaibli l’autorité qu’ils sont censés incarner. Leur rôle étant de faire respecter la loi et les règlements qui régissent la circulation, en toutes circonstances.

Dans ce domaine précis, le code de la route est  formel. Il détermine clairement les comportements à adopter, qu’il s’agisse de simples usagers ou de porteurs de tenue. Tout le  monde est logé à la même enseigne. Sauf, dans des cas exceptionnels, prévus dans le code de la route, tous les usagers sont égaux, en droits et en devoirs, dans la circulation. Chacun de nous peut être, à un moment ou à un autre, sujet ou objet d’accident. Personne n’est à l’abri.

Pour une meilleure circulation et une protection assurée contre les accidents, donnons partout le bon exemple, en adoptant toujours le  comportement qui sied.

 

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