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Violences électorales à Mamou : les maires de boulliwel et Kegneko condamnés

En audiences correctionnelles, le tribunal de première instance de Mamou a traité les faits, en procédure de flagrant délits, contre les maires des communes rurales de Boulliwel et Kegneko. Ils ont tous été condamnés avec sursis avant d’être mis en liberté.
Abdoulaye Barry, maire de Boulliwel, est poursuivi pour deux affaires : incitation à la révolte et à la désobéissance civile. Puis, destruction et dégradation d’édifice ou d’installations publics.
Quant à Aboubacar Camara, maire de Kegneko, il est poursuivi pour atteinte aux droits de vote, destruction de biens mobiliers, violences volontaires, atteinte à la sécurité publique et rébellion.
Au sujet du premier dossier concernant le maire de Boulliwel, Abdoulaye Barry est accusé d’avoir incité, dans la mosquée après la grande prière de vendredi, ses populations à manifester partout dans Boulliwel. Les jours qui ont suivi, les populations ont manifesté pour répondre à l’appel du FNDC. Le maire en réponse a indiqué qu’il était dans son devoir de sensibiliser les parents de retenir les enfants pour éviter les troubles.
Après les débats, il a été condamné dans cette affaire à 6 mois de prison assorti de sursis et au paiement d’un million de francs guinéens d’amende.
Dans la seconde affaire concernant ce même maire, il a été renvoyé à la fin de la non poursuite.
Pour le maire de Kegneko, Aboubacar Camara, il a comparu avec cinq autres prévenus dont l’un des vice-maires de la commune et trois autres dames de la sous préfecture de Timbo. Ils sont accusés d’être à la base de la perturbation du vote du double scrutin à Kegneko qui s’est soldé par la mort d’un jeune mécanicien.
Après les débats, le maire et sa suite ont été reconnus complices d’atteinte aux droits de vote, destruction de biens mobiliers, violences volontaires, atteinte à la sécurité publique et rébellion, et ont été condamnés à 6 mois de prison assorti de sursis et au paiement d’un million de francs guinéens d’amende.
Les trois dames de Timbo ont été reconnues coupables de délits et ont été condamnées à trois mois de prison ferme et à un million d’amende.
Plusieurs autres personnes interpellées au cours du processus électoral dans la commune urbaine de Mamou ont été jugées au TPI de ladite ville. 13 ont été reconnus coupables des faits et ont été condamnés à 1 an de prison dont 8 mois assorti de sursis et à un million d’amende et 11 autres ont été renvoyées à la fin de la non poursuite.
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