A peine entamé le vendredi 26 avril, le processus de recensement du personnel enseignant de l’université de Kankan a été interrompu dès le lendemain. Les querelles d’intérêts entre le SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) et le SNAESURS (Syndicat National Autonome de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique) seraient à l’origine de ce nouvel blocage, a-t-on appris sur place.
Selon le Secrétaire général adjoint par intérim de la section SNAESURS de l’université de Kankan, Sékou Fatoumata Condé, l’arrêt des opérations de recensement serait la conséquence d’un échange téléphonique qu’auraient eu le chef de la mission en charge du recensement à Kankan et le secrétaire général du bureau national du SNAESURS.
« Selon des informations que je prends au conditionnel, c’est à la suite d’une décision du chef de mission de faire renforcer l’agent recenseur à l’université qui est un indépendant par un autre du SLECG sans le consentement de notre syndicat, qui en serait la cause de l’arrêt des opérations », a expliqué Sékou F. Condé qui précise que dans l’accord, c’est seulement les agents indépendants qui devraient procéder au recensement dans les universités.
A en croire d’autres sources, les autorités au sommet du département de l’Enseignement Supérieur seraient déjà toutes information de cette situation de blocage qui prévaut actuellement à l’université de Kankan.
En attendant, c’est seulement 72 enseignants sur les 210 que compte l’université Julius Nyerere qui sont enrôlés à date. Des pourparlers entre les représentants du SLECG et du SNAESURS seraient en cours pour relancer les opérations à l’université de Kankan.