Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet d’Appui à la Gouvernance Économique et Financière (PAGEF) avec le soutien technique de l’Agence Française de Développement (AFD), la direction générale du Budget a organisé ce jeudi 25 avril un atelier d’échanges avec des acteurs de la société civile et des médias. Cette rencontre s’est tenue dans un réceptif hôtelier de la place.
Au compte de cette journée, les échanges ont porté notamment sur la chaîne de cadrage macroéconomique et budgétaire.
Pour le Directeur Général adjoint du Budget, cette rencontre vise à faire de telle sorte que le document qui présente la chaîne de cadrage macro-économique et budgétaire soit mieux connu et maîtrisé par les organisations de la société civile et des médias. « On a coutume de dire que la préparation du budget est un processus complexe qui fait intervenir plusieurs acteurs. Ce document permet de lister toutes activités qui sont à faire dans le cadre de la préparation du budget, tous les acteurs qui sont responsables mais aussi de situer les actions à mener dans le temps sous forme de calendrier. Donc c’est vraiment un document qui est utile pour permettre aux organisations de la société civile en tant que structures parfois porteuses des aspirations de nos populations, structures de veille aussi de la qualité de la politique publique, de pouvoir s’impliquer efficacement », a indiqué Mamadou Barry.
Par ailleurs, il estime que cette discussion permettra de mieux préparer le budget de 2025 en ayant les interlocuteurs les plus outillés. Car sans adhésion des populations et des acteurs de la société civile, dit-il, les politiques publiques ne peuvent pas être efficaces.
Mohamed Lamine Sylla, responsable des affaires administratives et financières du Projet d’Appui à la gouvernance économique et financière (PAGEF), est convaincu que cette vulgarisation budgétaire aura un impact significatif: “ […] D’abord la population va être informée, elle aura la capacité de lire entre les lignes quelles sont les recettes qui sont mobilisées et comment les recettes vont être utilisées, pour assurer leur développement c’est ça aussi l’importance. Parce que s’ils ne sont pas informés ils peuvent créer leur propre information et tout cela, ça peut avoir de l’impact. S’ils attendent un service que l’Etat doit leur rendre et que les recettes ne sont pas à la hauteur de ce service-là , ce sont ces documents-là qui peuvent leur permettre de dire non. Ce que nous demandons aujourd’hui.”
En marge de cette journée de formation, les acteurs de la société civile et des médias se sont imprégnés notamment, de la chaîne de cadrage macro-économique et budgétaire, le tableau de bord mensuel de l’économie et la note de conjoncture, le cadrage macro-économique provisoire et sa note, ainsi que sur des documents budgétaires comme le cadre budgétaire à moyen terme et le budget du citoyen.