L’une des facettes du bras de fer entre le pouvoir militaire de Conakry et les partis politiques membres des forces vives de Guinée reste la pression diplomatique. Le dernier développement en date est une déclaration publiée ce lundi 8 mai par l’Internationale Libérale, dont le président de l’UFDG, Cellou Dalein, est vice-président.
Intitulée « Résolution d’urgence sur les juntes au Mali, en Guinée et au Burkina Faso pour restaurer les libertés fondamentales », cette dernière a été présentée par l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, selon le document publié sur le site de l’organisation.
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Dans son message, il est indiqué que « l’Internationale Libérale reste préoccupée par les récents coups d’État militaires en Afrique de l’Ouest et surtout par le retard pris dans l’organisation du retour à l’ordre constitutionnel par les juntes. » Et que « l’Internationale Libérale déplore notamment la suspension des libertés fondamentales, le pillage et le harcèlement judiciaire des dirigeants politiques et des acteurs de la société civile qui ont suivi les coups d’État et le manque de perspectives claires sur la durée des transitions. »
Poursuivant, l’organisation « appelle les juntes au pouvoir au Mali, en Guinée et au Burkina Faso à restaurer les libertés fondamentales, y compris la liberté de réunion, d’association et de manifestation, conformément aux engagements internationaux de leurs pays respectifs, et les encourage à organiser des élections inclusives, libres et transparentes dès que possible. »
Avant de conclure en « exhortant tous les partenaires de la Guinée, en particulier l’UA, l’UE et les Nations unies, à soutenir la CEDEAO dans ses efforts pour obliger les juntes à recourir au dialogue afin de résoudre les différends internes et favoriser ainsi un retour rapide et pacifique à l’ordre constitutionnel. »
