Ce lundi 10 avril, le riche homme d’affaires Aboubacar Bobody Camara, »Nana Kouassi 1er » et deux membres de sa famille comparaissent pour violence, menace, injures et vol au préjudice d’une veuve du nom de Yarie Kéita. Il s’agit plutôt d’une affaire familiale qui a fini par se transporter à la justice. (photo d’archives)
La veuve Mme. Camara née Yarie Kéita est la femme du défunt oncle de Bobody qui s’appelait Mandjou Camara. Salifou » Papin » Camara, le frère de Bobody qui a comparu le premier à la barre, Mandjou Camara et sa famille tous habitaient dans la concession familiale se trouvant au cœur du litige.
« Quand Yarie a déménagé à Enta, la maison était habitée par des Sierra-leonais. C’est pourquoi je suis allé fermer les portes. Parce que chez nous, il y a des règles. Si tu ne prie pas, on ne te loue pas notre maison « . Selon Salifou Camara, ils n’ont pas l’intention de déshériter Yarie et ses enfants, mais c’est parce qu’elle avait quitté la maison et laissé la maison aux Sierra-leonais sans l’avis des autres héritiers de cette maison commune.
En revanche, Yarie Kéita indique que même si elle avait l’intention, elle n’avait pas encore déménage à Enta où se trouvait sa maison en chantier. Yarie qui se dit mareyeuse, affirme laissé 302 millions de francs guinéens et 3 millions de FCFA qui ont disparu avec d’autres objets divers. « Vous n’aviez pas droit d’ouvrir et de refermer les portes de la maison en l’absence de celle qui l’habitude. Même si ce sont des locataires qui y étaient, vous ne devriez pas ouvrir cette maison sans l’autorisation de Yarie. C’est vrai que c’est la maison familiale, mais ce n’est pas vous qui l’habitez « , a répliqué Me Salifou Béavogui, l’avocat de Yarie, au prévenu.
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Présent dans la salle d’audience, Bobody Camara, qui est accusé d’être l’instigateur du « déguerpissement » opéré par son frère Papin, attend d’être appelé à la barre. Au moment où nous mettons cette dépêche en ligne, c’est l’audition de Papin qui se poursuit.
À suivre