La vidéo de leur agissement alors qu’ils étaient en plein exercice de maintien d’ordre, a été viral sur la toile. Plus d’un mois après, les policiers qui avaient utilisé une mère de famille comme leur bouclier face à des jeunes manifestants à Koloma, en haute banlieue de Conakry, font face à la justice.
Mamadou Lamarana Bah et trois autres sont poursuivis dans une procédure de citation directe initiée par leur victime, dame Fatoumata Bah. Ils vont devoir répondre des faits de « de violence, coups et blessures volontaires et enlèvement ».
Ce mercredi, l’audience a été essentiellement consacrée à la fixation de la caution avant d’être renvoyée à huitaine pour l’ouverture des débats. La caution, elle a été fixée à 300 mille francs guinéens.
Apparemment filmée par des voisins de Fatoumata Bah, la vidéo n’avait pas été niée par la police. Le ministre de la Sécurité Albert Damantang Camara s’était excusé avant de pousser le présumé principal auteur de l’acte à s’expliquer devant les caméras et micros de la presse. « Je demande pardon, je ne vais jamais répéter », a-t-il promis.