Ousmane Gnelloy Diallo a été reconnu coupable des faits d’injures publiques et menaces de mort réitérées aux préjudices de Kadiatou Biro Diallo.
Dans l’action publique, le juge Charles Wright a condamné Ousmane Gnelloy à 5 ans d’emprisonnement et au paiement de 2 millions GNF d’amende.
Il a également interdit au prévenu d’exercer de certains droits civiques et civils. Il s’agit notamment:
1) Interdiction d’être nommé à un emploi administratif
2) Interdiction du port d’arme ou de la détention d’arme
3) Interdiction de déposition en justice comme témoin sauf réquisition du ministère public
4) Interdiction d’être désigné comme membre d’une délégation représentant la Guinée à l’étranger.
A cette condamnation, le juge Charles a condamné Ousmane Diallo à des peines complémentaires
Peines complémentaires. Il lui est désormais interdit de séjourner dans les lieux abritant la partie civile (Kadiatou Biro Diallo, ndlr) pendant cinq ans après la fin de l’exécution de sa peine. Il est également interdit d’être sur les réseaux sociaux notamment ou toute autre voie de communication en République de Guinée sous la surveillance de l’autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) et l’agence nationale de sécurité des Cybers informatiques (ANCSI Guinée).
Dans l’action civile, Ousmane Gnelloy est condamné au paiement de 5 000 GNF à Kadiatou Biro Diallo pour les préjudices qu’elle a subis.
Il doit également faire publier cette décision à trois publications de presse écrite ou dans quatre services de communication au public par voie électronique à savoir Le Lynx, L’Indépendant, Le Populaire, Mosaïqueguinee, Guineenews et Guineematin. Met les charges et frais aux dépens du prévenu.
Par ailleurs faut-il préciser que le mandat d’arrêt délivré par la justice reste toujours maintenu, a martelé le juge Wright.