Poursuivi pour »coups et blessures » ayant entraîné la mort sans avoir eu l’intention de la donner et pour »usurpation de titre » en 2014, le vigile Sékou Daffé a comparu hier lundi 27 mai au tribunal de première instance (TPI) de Dixinn. Des faits prévus par l’article 239 et 263 du Code pénal.
A la barre, le prévenu Sékou Daffé, vigile au restaurant club Altesse, a reconnu les faits mis à sa charge avant de demander pardon à la parti civile. Une doléance qui a tout de suite été opposée au niet catégorique de l’avocat de la partie civile, Me Sonomo qui, dans sa plaidoirie, a demandé au tribunal de le condamner au paiement de 500 millions à la famille de la victime pour réparation du préjudice causé.
Dans son réquisitoire, le procureur de la République, Daouda Diomandé, a retenu le prévenu dans les liens de la culpabilité et demandé au tribunal de le condamner à 10 ans de prison ferme assortis d’une période de sûreté de 5 ans. Mais à la demande du président du tribunal, Ibrahima Kalil Diakité l’affaire a été renvoyée l’affaire au 19 juin prochain pour le délibéré.
Pour rappel, en 2014, une bagarre a éclaté entre le vigile Sékou Daffé, alors vêtu de treillis militaire, et André Mamady Koné, sa future et proche victime autour des ordures que ce dernier venait de déverser au bras de mer situé non loin de son lieu de travail. Au cours des accrochages, le jeune a été blessé avant de succomber à ses blessures peu après.