Fruit de la coopération sino-guinéenne, le plus grand stade de la Guinée, dont les travaux ont été lancés le 7 septembre 2007, sous le magistère de l’ancien Premier ministre Lansana Kouyaté, peine jusque-là à être opérationnel pour enfin abriter les compétions sportives.
Une malheureuse situation due aux travaux de finition qui tardent depuis la remise de l’infrastructure à la Guinée par la Chine. Outre le tournoi ouest-africain d’athlétisme qui s’y est tenu en 2017, le stade de 50.000 places, doté d’une piste d’athlétisme de 4.400 mètres, n’abritait jusqu’à une époque relativement récente que des spectacles, des cérémonies de réjouissance ou autres événements culturels.
Interpellé sur la question d’opérationnalisation de cette infrastructure hier lundi 8 avril 2019, le ministre des Sports a laissé entendre ce qui suit: « C’est le moment de vous dire que presque le groupe GBM est en train de refaire -pas à 100% – mais à 40%, les travaux. Je profite d’ailleurs pour féliciter le groupe, parce que les toilettes, étaient des toilettes où les gens s’arrêtaient. Ce n’étaient plus des toilettes modernes. Les plafonds, tout était foutu. Et il n’y a pas de tunnel prévu. Aujourd’hui, avec le groupe GBM, le tunnel est disponible. Ils sont en train de fixer les fauteuils dans tout le stade, pas des bancs comme au stade du 28 septembre, côté Sahara, mais ce sont des fauteuils qu’on utilise », a-t-il placé à l’entame de son speech.
« Sincèrement, poursuit-il, à un moment donné, je disais qu’en septembre, il fallait ouvrir. Récemment, on nous disait avec le président du groupe GBM de tout faire pour que la remise du drapeau du Syli national sénior pour la CAN 2019, qu’on organise un très grand gala pour l’équipe nationale et procéder à la remise du drapeau au stade de Nongo. Mais, j’ai dit qu’il ne faut pas faire la pression. Il faut aller pour le travail bien fait ».
Selon le ministre Sow, il ne sert à rien de se précipiter, d’ouvrir le terrain aujourd’hui et que lendemain, après un match, qu’on revienne dessus. « Mais, je vous rassure. Vous connaissez tous le président du groupe GBM, mon frère Antonio Souaré. Vous savez qu’il ne vit que pour ça. Il ne vit que pour le football. Il est en train de faire de très bonnes choses. Prions tous Dieu qu’il réussisse à finir ce projet », a-t-il intimé.
Pour rappel; le contrat de construction du stade de Nongo a été négocié en 2005. Au départ, les chinois voulaient offrir à la Guinée un stade de 25.000 places, livré clef en main. Les autorités guinéennes d’alors ont qu’il leur faut un stade de 50.000 places. Et c’est alors que les chinois ont dit que s’ils offraient un stade de 50.000 places, les deux pas allaient se partager les travaux. En 2010, il y a eu la réception provisoire de la partie de l’ouvrage qui leur revenait, notamment la tribune, la pelouse. La Guinée devrait faire le parking, une piscine ainsi que les autres travaux de finition.