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Santé publique : la fondation Orange procède à la pose de la première pierre du centre de dialyse

Dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise, la Fondation Orange Guinée en collaboration avec le ministère de la Santé a procédé à la pose de la première pierre du centre d’hémodialyse ce jeudi 16 novembre 2023. Cette infrastructure qui sera logée dans l’enceinte de l’hôpital Sino-Guinéen, sera réalisée dans un délai de six mois pour un coût de cinq milliards de francs guinéens, selon le Président de la Fondation Orange Guinée.
A en croire Ousmane Boly Traoré, ce projet symbolise l’engagement et la détermination de sa fondation, à offrir à tous les Guinéens, un accès aux soins de santé. Car, dit-il, investir dans la santé nationale est primordial et travailler ensemble fait un pas de géant vers un avenir où la Dialyse n’est pas seulement un traitement mais une source de qualité de vie.
« Nous avons mis beaucoup de temps pour pouvoir concrétiser ce projet dont la pose de la première pierre déclenche effectivement les travaux et nous nous efforcerons à les terminer dans les délais. On a estimé ce délai à six mois. Nous mettrons tous les moyens à disposition pour que ce centre qui sera créé et entièrement équipé par la Fondation Orange Guinée soit une réalité au profit immédiat des patients et de toute la population guinéenne », a-t-il rassuré.
Par ailleurs, le Secrétaire général du ministère de la Santé a exprimé sa satisfaction vis-à-vis de la Fondation Orange qui n’est pas à son premier appui au secteur sanitaire. Et à travers ce projet qui est suffisamment mûr, qui a passé toutes les contraintes, dit-il, « la Fondation Orange Guinée est venue combler, dans le cadre du partenariat public-privé, le déficit de Conakry et ses environs avec plus de 3 000 000 d’habitants. Quand on parle d’hémodialyse, ça veut dire que nous avons eu des patients qui ont eu recours à toutes les autres méthodes thérapeutiques. Et que l’unique espoir de vie qui reste c’est de faire des dialyses 2 à 3 fois par semaine. L’unique centre fonctionnel était conçu peut être à son ouverture pour 50 à moins de 100 malades. Aujourd’hui, ce centre est débordé malgré tous les efforts que nous avons eu à faire. C’est pour cela, que nous avons opté pour la décentralisation de cette activité », a indiqué Dr Mohamed Lamine Yansané.
Pour le directeur de l’hôpital Sino-Guinéen, structure bénéficiaire du projet, « cela va permettre de réduire de façon considérable l’évacuation des malades souffrant d’insuffisance rénale à l’étranger qui entraîne une hémorragie financière au niveau de l’économie guinéenne. Mais aussi pour ceux qui souffrent de cette pathologie qui n’ont pas les moyens de se faire soigner à l’étranger. Car nous constatons de façon amère que beaucoup parmi nous qui n’ont pas les moyens et qui n’ont pas aussi l’accès facile au seul centre, en meurent souvent de leur pathologie », a déploré Dr Mohamed Diané.
La ministre de la Promotion féminine et des Personnes vulnérables, Aïcha Nanette Conté, représentante du Gouvernement, a exhorté les ingénieurs à donner un bâtiment de qualité qui va résister au temps et aux intempéries, et dans le délai. Afin, dit-elle, de venir procéder à l’inauguration de ce bel édifice pour que la population guinéenne surtout celle vulnérable, puisse avoir un ouf de soulagement et n’aille plus à l’étranger.
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