Dans notre dernière livraison, nous avons présenté la nouvelle route qui part de Cosa-marché, (côté rails Friguia) et désenclave les quartiers qu’elle traverse, en direction de Koloma, Bomboly et ‘’Rails-Rails’’. En plus, nous avons souligné que cette infrastructure joue un autre rôle éminent. Au lieu d’être juste une déviation ouverte pour les besoins des travaux de construction de l’échangeur de Bambéto, elle est devenue un véritable itinéraire bis de la route Le Prince. Elle est parallèle à celle-ci d’ailleurs et la décharge nettement de son trop-plein de véhicules, souvent englués dans des embouteillages très fréquents, aux carrefours Bambéto et Cosa.
Pour tout dire, la construction de cette route apporte d’immenses avantages à la zone. Et c’est toute la capitale qui en profite.
Mais, que voyons-nous sur tout le long de la route qu’on vient à peine de construire ? Comment faire pour que cet acquis, nous soit profitable, le plus longtemps possible ? Comment faire pour pérenniser pareil investissement, très onéreux pour notre pays, afin qu’il ne soit pas vain, comme de l’argent jeté par la fenêtre ?
Ces questions ont une seule et unique réponse. Il faut veiller à la protection de la route et de ses dépendances. Éviter tout ce qui peut contribuer à l’affecter et à la détruire prématurément. C’est dans ce lot de comportements négatifs que se place ce que nous montre ces images : on voit un garage ouvert où l’on répare les véhicules. Ils sont immobilisés, sur l’emprise de la route.
De telles opérations ont forcément des effets négatifs : entre autres, une destruction prématurée des dalles du caniveau, sous l’effet du poids des véhicules ; des coulures de carburant (essence, gasoil) ; de lubrifiants (huile de moteur ou de boîte) ; de graisse, d’huile de vérin ou d’hydraulique. Il y a aussi les effets sur la route : les coups de marteau qu’on donne pour démonter une pièce, par trop serrée, le cric qu’on pose directement sur la chaussée pour soulever un véhicule de gros tonnage, le roulage sur la jante, après une crevaison, les cailloux qu’on abandonne sur la route, après dépannage, la construction des dos d’âne ‘’sauvages’’ dans les quartiers et districts, l’incendie des véhicules en pleine chaussée, après accident, le dépôt d’ordures dans les caniveaux, l’épandage d’eau savonneuse sur la chaussée, par les ménagères et les laveurs de véhicules, etc.
Les comportements qui portent préjudice à la route sont légion. A nous de les retenir pour les éviter, à tout prix!