L’adjudant-chef, Aboubacar Traoré, de la police routière a connu une triste et cruelle fin. Il a été percuté par un conducteur sans état âme, ce 23 juin au rond-point de la Tannerie, dans la commune de Matoto.
Le crime de ce policier qui s’est présenté à 6 heures du matin à son travail est d’avoir appliqué une consigne de sa hiérarchie. Dans le souci de faire respecter cette consigne édictée par la direction générale de la police routière, un conducteur, sûr de lui, n’a pas voulu obtempérer aux ordres du policier et l’a écrasé avant d’être poursuivi par des taxi-motards qui l’ont immobilisé à presqu’un kilomètre du meurtre du policier, a-t-on appris.
Pour la petite histoire, la police routière, dans le but de réduire les embouteillages, a ouvert une voie dans le sens contraire pour se rendre à Kaloum le matin à partir de 6 heures et demie et le soir à partir de 15 heures. C’est en violation de cette consigne de la police routière que ce conducteur a mis fin aux jours de l’adjudant-chef, Aboubacar Traoré.
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Aux dernières, le conducteur est détenu au Commissariat central de Matoto en attendant son transfèrement devant la justice pour qu’il réponde de ses actes.
Quant à l’adjudant-chef, Aboubacar Traoré, il a rejoint ce jeudi sa dernière demeure au Cimetière de Cameroun dans la commune de Dixinn.
Au regard de ce comportement incivique, la police doit être intransigeante et sans état d’âme contre ceux qui violent les principes établis et surtout ceux qui tuent de façon intentionnelle les policiers. Même si à leur tour, les policiers doivent privilégier leur vie d’abord en évitant de s’arrêter devant les engins roulants.
